Crise aidant, difficile de s’engager dans des travaux lourds de rénovation énergétique des logements individuels, même en ayant la promesse de récupérer son investissement dans les 10 ans à venir.
Peut être faut-il donc réfléchir à une nouvelle façon d’envisager la baisse de la facture énergétique ? C’est d’ailleurs en écoutant les Français que l’on s’aperçoit d’une réelle envie de diminuer ses dépenses avec des petits gestes, voire des petits travaux, en attendant une meilleure conjoncture. La réalité est là : les consommations d’énergie de l’hiver 2012-2013 seront 10 à 20% inférieures à celles de l’hiver 2011-2012, même si l’hiver a été long et froid. C’est donc que les Français se sont adaptés et ont usé du système D.
Dans l’ordre croissant des économies et des coûts associés :
- baisser le thermostat ou installer une régulation : 1°C de moins induit une baisse de 7% de la consommation de chauffage, et de 5% de la facture. Coût : proche de zéro
- entretenir sa chaudière et/ou son ballon d’eau chaude : 10% de consommation en moins ! Coût : 100 à 200 € par an
- installer un poêle à bois en appoint du fioul, du propane ou de l’électricité : même si ça ne diminue pas la consommation d’énergie globale du logement, on peut diminuer sa facture jusqu’à 20% avec un poêle performant. Coût : 2000 à 4000 €
- enfin, changer de chaudière : passer d’une chaudière haute température à une chaudière à condensation entraîne jusqu’à 20% d’économie sur la facture grâce au meilleur rendement de ces matériels. Coût : 3000 à 5000 €.
Pour aller plus loin dans les économies, il faut sortir le portefeuille, être prêt à débourser 10000 € et se lancer dans l’isolation des parois, qui reste cependant la solution la plus efficace pour baisser la consommation globale et faire de la vraie rénovation énergétique.
Ci dessous, une vidéo qui explique bien l’impact de petits gestes pour gagner quelques euros d’économie :
Ecohabitants – Astuces : baisser de 1°C la… par Gdf-suez-dolcevita