Au fur et à mesure des réglementations thermiques, les murs ont été de mieux en mieux isolés. On compte encore néanmoins 1,2 million de pavillons construits entre 1968 et 1974 dont l’isolation est presque nulle, car limité à une contre cloison de résistance thermique médiocre, posée sur des briques creuses.
Ces maisons sont particulièrement exposées aux fuites thermiques par les murs, le coefficient de déperdition atteignant 330 W/K, représentant 41% des déperditions totales du logement !
A titre indicatif, la facture énergétique s’élève à 6000 €/an si elle est chauffée au fioul !
Sans modifier le chauffage, ni les autres éléments du bâti, l’isolation par l’intérieur des murs avec des panneaux de 10 cm de polystyrène expansé sur des plaques de plâtre BA13 permet de diminuer le coefficient de 330 W/K à 45 W/K ! L’impact sur la facture est immédiat, avec 30% d’économies d’énergie et 2000 €/an de moins.
L’isolation par l’extérieur permet en plus de supprimer les ponts thermiques, et donc de diminuer encore les déperditions.
Les isolants ont maintenant à peu près tous les mêmes performances (entre 0,03 et 0,04 W/(m.K) de conductivité thermique), c’est ensuite une question de praticité d’emploi qui fait la différence, selon les cas.
A savoir : si les murs sont en béton cellulaire ou en en monomur terre cuite, la résistance thermique est suffisante et ne nécessite pas un isolant supplémentaire. En revanche, les pierres, meulières, granit, les bétons pleins ou les briques pleines sont de très mauvais isolants.