La démarche écodiagnostic énergie permet de :
- Faire un bilan énergétique de la situation actuelle
- Sélectionner des solutions d’éco-rénovation
Exemple de travaux de rénovation sans écodiagnostic énergie préalable :
Une maison de 1982 de 120 m², chauffée au gaz naturel avec une chaudière haute température, consomme environ 30000 kWh pour le chauffage, l’eau chaude et les usages auxiliaires. La facture est d’environ 2000 €ttc/an.
Son propriétaire souhaite diminuer sa facture énergétique, et décide d’investir dans une pompe à chaleur air/eau, tout en gardant sa chaudière gaz d’origine pour la relève. L’investissement standard est de 8700 €TTC pose comprise, avec un crédit d’impôt de 15%. La consommation tombe à 14000 kWh/an, et la facture à 1650 €/an.
L’opération semble intéressante, mais au final, le retour sur investissement n’est atteint qu’en 20 ans !
Et ce n’est pas pour autant que la maison sera valorisée, puisque l’étiquette énergétique restera sur D, malgré un gain évident en consommation d’énergie primaire :
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Ce que l’écodiagnostic énergie peut apporter :
Un écodiagnostic énergie aurait permis de privilégier les travaux d’isolation des murs en identifiant dans un premier temps les principales causes de déperditions thermiques :
Ainsi, la part de déperditions thermiques par les murs représente 35% des déperditions totales.
L’isolation des murs intérieurs par des plaques de polystyrène expansé de 8 cm d’épaisseur, couplée à une nouvelle chaudière à condensation, la consommation d’énergie tombe à 19000 kWh et la facture à 1450 €/an.
Le budget de travaux de 7500 € est amorti en 12 ans, et le logement gagne une étiquette énergie :