Nouveau volet du plan Bâtiment Durable du Gouvernement, l’éco-conditionnalité de l’octroi des aides publiques (éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôts développement durable) sera une réalité à partir du 1er juillet 2014.
Concrètement, les aides publiques ne seront octroyées qu’à condition que les particuliers aient recours « à des professionnels se prévalant de signes de qualité reconnus Grenelle de l’environnement (RGE)».
Le label RGE, qui fédère plusieurs mentions et appellations existant déjà (Eco Artisan, Qualibat, etc.), certifie la compétence des responsables techniques des entreprises labellisées, leur capacité à réaliser les travaux commandés, le bon respect des règles professionnelles et la souscription d’une assurance. Il s’agit de « garantir que les travaux de rénovation qui seront réalisés soient de qualité et permettent de réaliser les économies d’énergie souhaitées », soulignent les ministères.
A ce jour, 7 500 entreprises bénéficient de la qualité RGE, et pourraient atteindre les 14 000 à 18 000 d’ici 2014 si les actions de formation et de certification adéquates sont mises en œuvre.
Malgré tout, ce sont 30 000 entreprises qualifiées qu’il faudrait reconnaître si l’on veut être en mesure de réaliser les 500 000 rénovations par an escomptées par le gouvernement.